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Des courants d'air

13 octobre 2010

Nuit et jour

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Je m'étale vers l'inconnu à en perdre haleine.
Peut-être reviendrais-je.

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2 mai 2010

Good bye

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Par le pouvoir du triangle, j'ai décidé de changer d'air html en m'installant sous un Url plus propice (soit:ICI)

11 avril 2010

Surprise

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Ça bosse dur les dudes.(enfin "bosser" tout est relatif dans notre bas monde)
Retrouvez moi ici la semaine prochaine: I LOVE BOURGES
. Ma cervelle de gros chat flemmard risque d'en prendre un sacré coup.

...

4 avril 2010

Un rubiscube et des post it froissés

Je prépare ma résurrection

25 mars 2010

Andy Warhol-David Bowie

Corps sans vie cherche locataire.

fairepart034

un vieux machin

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24 mars 2010

Mort subite, encore.

DazedAmsterdam1DazedAmsterdam3

16 mars 2010

première commande et des petits pois carottes

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14 mars 2010

ÉRYTHÈME DU DIABLE Prince des Invertébrés,

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ÉRYTHÈME DU DIABLE

Prince des Invertébrés, campanile éternel et obscène, croque mort de l'Astrolabe, je le vois poindre et grimacer, ce monstre agrégé, encaustiqué, poli aux encoignures, souple comme un trapéziste: je le vois sautiller à l'extrême pointe de la nuit, ce Maure vernissé aux douze nombrils de cuir, aux gencives damasquinées, galopant de lune en lune, tel le Corgète aux dents blanches de ces contes mi-persans, mi-macabres, que personne n'écrivit ni n'écrira.
Il s'approche de la rampe qui sépare le public mortel de la scène supranormale et salue, tandis que ses genoux fusent comme des brindilles de hêtre, et craquent sous le poids de son invisible et traditionnelle ironie. Et je puis tout mon saoul contempler face à face l'illustre coq-en-pâte e uniforme de mes cauchemars de première communion, l'intrus parfait, le réincarné formidable et rubescent, le crochu, le pendu, le folquimoldou, l'homme mygale au rire de chèvre et de serrure. Je le vois glisser sur la dure nuit et se vautrer sur le blanc des yeux des hommes endormis. Je le vois prendre possession des cerveaux clôturés et du secret des sexes, ce lampyre géant aux dents de sirène. Je le vois dodeliner, mouliguer, fornidre, fulpager et coboindre, ce Diable épique et sournois, un peu juif, un peu mélancolique, digne et funèbre, susceptible, tout juteux de bondissement et de farces, croustillant et solide ermite qui nous asperge d'un rire en geyser, d'un jet d'eau de confiture ésotérique, où nous nous mettons à piétiner avec nos pieds palmés et le varicocèle de nos méninges.
Le diable, c'est le vrai Seul. C'est la momie de gros calibre, une armoire à glace vivante que le Monde entraîne après lui depuis qu'il est monde, comme un chien trimballe, attachée à sa queue, la casserole des gosses à Poulbot. La première fois que j'entendis, tout jeune encore, ces deux vers sirotés par je ne sais quel poète du Chat-Noir:


J'ai mis le surplus de mon trop
Dans le néanmoins de ton pire...


j'ai compris que le Diable n'était pas loin, et qu'il allait me faire un croche-pied de troubade, une belle rosserie d'orteils dans un coin feutré du boulevard de Clichy. La chose ne se produisit que huit jours plus tard. Le Diable prit la forme de l'homme du gaz, et tandis que notre domestique s'exécutait, le démon me montra sa gibecière en peau de ministre où s'accumulaient les cendres éternelles de son Enfer portatif.


Leon-Paul Fargue.

12 mars 2010

Syd Barrett et la chronique d'une épave

extrait crade d'un carnet qui l'est encore plus. C'est seulement dans une autre vie que je serais enfin soigneuse, que j'aurais une frange droite, une barbe et une vraie personnalité. En attendant, ça me manque de ne pas faire des choses qui me plaisent, de ne lire plus que des livres jugés "utiles" , de ne pas m'assoir dans l'herbe, de voir de l'eau couler dans un ruisseau et de manger des concombres au yaourt.

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9 mars 2010

L'arcKim Ki-DukUn film tellement joli qu'on

L'arc
Kim Ki-Duk

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Un film tellement joli qu'on craindrait de le qualifier de niais par peur de lui faire de la peine. ( Tudieu, je n'ai jamais su faire de critique, de surcroit de film, mais celle ci commence particulièrement bien). Il est vrai que si j'ai toujours trouvé dans le cinéma asiatique le vent parfait pour faire vibrer ma fine corde d'esthète (haha), ce film coréen ne m'a pour le moins bouleversé (comment ça tout le monde s'en fiche?) . Oui, Kim ki duk à tout compris au film wong kar waien ( et en plus de ça, je me permet d'inventer des nouveaux termes, mais ou allons nous je vous le demande?) et nous le fait savoir par un jeu d'acteurs silencieux où le dialogue se construit par des échanges de regards, des sentiments d'amours complexes que l'on ressent par de simples frôlements d'épaules équivoques. Mais cela ne suffit pas ici pour en faire un film profond. Ce film ne fait ni vagues, ni remous, et se laisse porter par un courant délicat de mièvreries sympathiques mais terriblement ennuyant à la fin.

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